Se você tem muito livro ou se simplesmente só não tem muito espaço para seus livros, é inevitável se questionar sobre como organizá-los. Por tamanho, por assunto, por tipo, por língua... na horizontal ou na vertical? E quando o que está escrito na lombada de um livro fica virado pra um lado, e na lombada de outro pra outro lado? Inverto o livro ou deixo as lombadas invertidas?
No capítulo "The library as a order", do livro The Library at night, Alberto Manguel apresenta as doze possibilidades para organizar uma biblioteca segundo uma listinha de Perec:
. ordem alfabética
. por continente ou país
. por cor
. pela data que o livro foi comprado
. pelo formato
. pelo gênero
. pelo período literário
. pela língua
. de acordo com as nossas prioridades de leitura
. de acordo com a encadernação do livro
. por coleção
Organizei minha pequena estande esses dias, que, de fato não chega nem perto do que podemos chamar de biblioteca, mas enfim... Fiz quatro separações principais: literatura em português, literatura em francês, livros de referência, e livros sobre editoração, leitura, livro e bibliotecas. E dentro dessas separações, organizei por formato. Bom, por enquanto está me parecendo uma boa, mas é fato que uma série de livros não foram contemplados pela minha organização, mesmo porque, muitas vezes, o próprio tamanho da estante é um limitante. Onde colocar, por exemplo, The Picture of Dorian Gray ou Energia Atômica? Por enquanto estão juntos numa pilha com The alternative Mac Manual e Les aventures de Mary Poppins. O que me faz pensar que, na verdade, esta tudo uma bagunça.
dimanche 4 octobre 2009
Organizando e desorganizando
mercredi 23 septembre 2009
Lulu.com
Houve um tempo em que publicar um livro era prova de conhecimento ou ao menos de reconhecimento do trabalho de alguém, fosse de uma pesquisa interessante ou de uma história ou poesia de qualidade. Os critérios utilizados para julgar o que devia ou ao devia ser publicado, não vêm ao caso, mas o fato é que a situação mudou e atualmente, publicar um livro pode depender só da vontade do autor.
Algumas editoras, como a editora Manole, onde eu trabalhei por um bom tempo, têm um selo que publica livros cujos gastos ficam por conta do autor ou da instituição que esta patrocinando a publicação do livro. Nesse caso, de uma forma ou de outra, a obra ainda acaba passando por uma seleção editorial, mesmo se o fato de não ter que bancar o livro, seja interessante, a editora deve deslocar parte de seu tempo de trabalho e mão de obra com a produção de tal livro.
No entanto, a internet que já é responsável por diversas mudanças na área editorial, também possibilita novas formas de publicar seu livro. O site Lulu.com não so publica qualquer livro, como também mostra o quanto isso é fácil através de um simples passo à passo:
- Selecione suas opções: formatos, encadernações e outros
- Carregue o seus arquivos
- Crie a sua capa: ferramentas fáceis de utilizar
- Defina o preço
- Venda o seu livro
Isso porque o site ainda oferece uma página onde os livros podem ficar expostos e disponíveis para a venda (se assim quiser o autor). O site esta disponível em 6 linguas diferentes (que não inclui o português) e oferece ao seu usuário opções especificas de publicação como álbuns de fotos, calendários, CDs e DVDs, e-books, livros de culinária e livros de poesia, além de conselhos e dicas para fazer e vender seu livro, que pode até ter um ISBN e ser vendidos em outros sites como a Amazon.
dimanche 20 septembre 2009
Brasiliana (parte I)
jeudi 3 septembre 2009
Les inconnus de l'organisation des savoirs
Même si, aujourd’hui, l’Internet commence à bousculer le monde de l’édition, le chemin de fabrication d’un livre reste identique à celui des imprimeurs humanistes. Il ne s’agit pas seulement de la publication d’un texte écrit par un auteur, il y a aussi un ensemble d’actions qui essaient d’améliorer la transmission et l’organisation des savoirs qu’y sont liés.
Malgré l’importance de ces travaux sur le texte original, ils sont souvent méconnus, de la même façon que ses professionnels. L’activité du « correcteur » remonte à l’époque de l’imprimerie humaniste et se maintient jusqu’à nos jours, accompagnant l’évolution technique et les différentes mutations socio-économiques.
De cette façon, il convient, à partir de l’article d’Anthony Grafton (Vers une histoire sociale de la critique textuelle), de se demander comment les différents travaux sur les textes sont liés à l’organisation des savoirs. Comment le savoir tient-il une place dans l’évolution de la fabrication du livre ? Pour cela, nous allons analyser le caractère multidisciplinaire de l’imprimerie et les savoirs qu’y ont été développés, et parcourir quelques changements vécus par l’organisation des savoirs sur le livre.
Le travail multidisciplinaire de l’imprimerie
Même avant l’apparition des caractères mobiles de Gutenberg, les travaux sur l’encre, les supports, la reliure, etc. ont été faits en fonction du développement des techniques et du travail manuel. À côté de cela, il y avait, cependant, le travail intellectuel des moines qui étaient chargés de la copie des manuscrits et qui faisaient aussi des gloses et des ajouts aux textes copiés.
Avec l’arrivé de l’imprimerie, la technique employée exige toujours le travail manuel, cela veut dire, le travail avec le texte avait besoin de connaissances techniques pour la manipulation de la presse, pour la composition et l’encrage des caractères, etc. Cependant, le travail intellectuel n’était pas moins important, car la qualité de l’ouvrage dépendait d’un bon travail graphique lié au travail des imprimeurs et correcteurs.
Les éditeurs humanistes avaient normalement une bonne formation, avec connaissances des classiques mais aussi des connaissances plus techniques sur le processus d’impression. Les correcteurs, responsables du travail intellectuel, devaient avoir un savoir adéquat, « acquis normalement par une formation humaniste, une pratique soutenue de l’art de la grammaire latine et l’étude des classiques. »[1]
L’atelier de l’éditeur était, donc, une entreprise à but lucratif comme les autres, mais qui avait aussi des activités savantes, tout comme les maisons d’édition actuelles qui font des éditions critiques et qui publient encore les classiques jusqu’à des études sur les sujets les plus divers. Il s’agit d’un travail collectif où la technique est intrinsèquement liée avec l’intellectuel. Dans l’imprimerie, « le travail artisanal nécessitait la supervision d’intellectuels. Et ceux-ci, à leur tour, ne pouvaient éviter de salir les mains. »[2]
Le savoir dans la fabrication du livre
Au sein de cet atelier/entreprise, des pratiques et des techniques nouvelles ont été développées en fonction de son besoin et de son quotidien. Tout d’abord, il faut expliquer que la profession d’éditeur, comme celle de correcteur et quelques autres professions liées au livre, était transmise au sein de la famille. L’atelier n’était pas une affaire facile, il avait besoin d’un grand investissement initial et d’un éditeur avec une formation intellectuelle et des importants contacts pour l’exécution d’un bon travail de correction.
De cette façon, le passage de connaissance se faisait naturellement ; comme le latin qui était devenue une langue accessible même à ceux qui n’avaient jamais pris des cours. Les femmes, les enfants et quelques employés, qui étaient en contact avec l’ambiance de l’imprimerie, pouvaient comprendre et parler d’une façon simple cette langue qui était couramment employée.
On peut citer, de la même façon, le développement et la perpétuation d’un langage propre au monde de l’imprimerie. « En quelques décennies après l'invention de l'imprimerie, les correcteurs imaginèrent un système de signes pour marquer les corrections, encore en usage aujourd'hui. »[3] Il s’agit des signes utilisés pour indiquer une altération, un changement, une faute, des styles graphiques, etc., ils étaient et sont toujours utilisés parce que rendent le travail plus clair et agile.
Son utilisation reste jusqu’à aujourd’hui en fonction du passage de ce type de connaissance spécifique faite au cours des années, ainsi comme les mots dérivés « d’emmendata » (textes corrigés) et les termes « casse haute » et « casse basse » employés comme synonyme de « majuscule » et « minuscule », heritiés de l’organisation des caractères mobiles dans l’imprimerie.
Il ne faut pas oublier que l’introduction du point-virgule a été faite par les correcteurs. Les textes originaux n’avaient pas ce signe qui a été adopté avec une fonction différente de celles qui existaient jusqu’au moment. Le travail des correcteurs, alors, s’agissait d’éventuels changements sur les textes originaux en fonction de différentes raisons ; « le travail qu'ils exécutaient affectait considérablement le sens et la réception des ouvrages qu'ils préparaient pour l'impression »[4], voilà le motif pour ne pas le négliger.
Les changements dus aux ordres socio-économiques
Au-delà des changements sur le texte, il est clair que la pratique de la profession s’est beaucoup transformée selon l’époque. Le passage du livre manuscrit à celui imprimé représente aussi un changement dans la fonction sociale du livre. Avec l’imprimerie, le livre, objet intellectuel, devient aussi une marchandise.
Cette nouvelle réalité a créé des nouveaux besoins, il faudrait offrir des nouveautés dans le traitement du texte : « agrémenter son texte en divisions claires, le pourvoir de résumés marginaux ou l’accompagner d'index systématiques. La régularisation, la normalisation et la facilité de consultation devinrent des traits saillants du texte imprimé uniforme et moderne. »[5]
Le besoin de ce type de travail oblige l’apparition du correcteur, une profession nouvelle qui n’existe qu’en raison de la naissance de l’imprimerie, il s’agit « d’un nouveau type social, un phénomène né de l'imprimerie. »[6]
De la même façon, la récente apparition de l’Internet, nouveau moyen de communication, de mise à disposition et possiblement de stockage des savoirs, a créé le besoin de nouvelles professions comme celle du webdesigner et des spécialistes en référencement de sites web. Ainsi comme à l’imprimerie, les nouvelles taches de l’Internet ont aussi des langages spécifiques comme le html, le xml, le php, etc.
Malgré cela, le travail des correcteurs reste encore aujourd’hui d’une grande importance dans les maisons d’édition, mais toujours comme un travail peu reconnu. Avec un relatif pouvoir d’action sur le texte, mais avec un rôle décisif dans la présentation du texte (qui peut compter avec préfaces, notes, commentaires, etc.), le travail du correcteur est souvent méconnu du grand public.
[1] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 431.
[2] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 560
[3] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 429.
[4] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 430.
[5] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 561
[6] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 560
mardi 1 septembre 2009
CineBoteco
É fato: o audiovisual esta por todos os lados. Bares “popzinhos” da Vila Madalena, por exemplo, sempre têm televisões ou telões. Um uso tradicional é a exibição de partidas de futebol que geralmente lotam os bares em noites de quarta-feira e tardes de domingo.
No entanto, questão é: o que fazer com todos esses equipamentos enquanto os jogos não são exibidos?
Para resolver esse problema, ou só aproveitando uma oportunidade no mercado, uma empresa desenvolveu o CineBoteco. Um pouco como a TV do ônibus, trata-se de uma emissão silenciosa, com uma programação bem variada. Além dos gols da rodada, a programação oferece uma agenda cultural, opções de leitura com comentários sobre certos livros e frases que podem ser enviadas pelo site.
Interessante, né?! É pena que eu não tenha reparado tão bem na programação para comentar, mas como eles mesmos dizem no site deles, essa é “a maneira mais fácil de tornar seu produto conversa de bar”. O CineBoteco acaba tendo a mesma função daqueles papéis de bandeja do McDonald’s, que têm sempre uma curiosidade ou outra, que sempre podem servir para entender, criar um assunto, etc.
mercredi 26 août 2009
Xerox informatizado
mardi 18 août 2009
Língua Latina II
dimanche 9 août 2009
Cuide de você SOPHIE CALLE Prenez soin de vous
Na verdade até me perguntei algumas vezes do que se tratava, já que ela participou em junho da Flip, o que me fez concluir, sem pesquisar muito, que ela era uma escritora e, então, o que ela estaria expondo?
O que motiva a exposição é um email que Sophie Calle recebeu de seu namorado X terminando o relacionamento com ela. Depois de ter visto o filme Bem-vindo, parece que todas as motivações do homem se justificam pelo amor e o tema começava a me parecer um pouco repetitivo e meloso. Engano meu!
Sophie Calle transforma esse email de rompimento em um divertido trabalho artístico e literário. Ela pede a 107 mulheres uma interpretação profissional para o tal email e o resultado esta apresentado na exposição através de vídeos, retratos e trabalhos feitos em cima do texto de X ou de suportes representativos das profissões (tabuleiro de xadrez, receita médica, palavras-cruzadas, etc.).
Além disso, é legal ver que as profissões ligadas ao texto estão bastante representadas (tradutora, revisora, latinista, escritoras, etc.), fato raro quando a intenção é representar as profissões.
SOPHIE CALLE Cuide de você
De 10 de julho a 7 de setembro de 2009
SESC POMPEIA - Rua Clélia, 93, Pompeia - São Paulo
Tel. (11) 3871 7700
De terça a sábado, das 10h às 21h
Domingos e feriados, das 10h às 20h
De 22 de setembro a 22 de novembro
MUSEU DE ARTE MODERNA DA BAHIA

mardi 4 août 2009
Em busca de La Disparition
Partimos da seguinte lista :
. Thérèse philosophe avec le préface de Mme Lotterie: já li esse livro para uma matéria, no entanto, minha professora fez o prefácio para a edição de bolso.
. Histoire de l’art (Gombrich): todos os motivos para comprar mas apesar de não estar tão caro, ele era de qualquer jeito 29 euros, além disso, se não é pra ler na língua original, leio em português, né?!
. O Muro (Sartre): li ainda no ensino médio e achei bem legal.
. La Disparition (Perec): explico depois.
. Jean Marie Gustave Le Clézio (nobel): ganhou o prêmio nobel, apesar da escolha ter sido bem criticada.
. La Princesse de clèves (Mme de Laffayette): gerou polêmica quando o Sarkô questionou a sua importância em um concurso publico.
. Jacques le fataliste (Diderot): curioso, não?!
Após algumas indas e vindas do meu namorado entre as duas livrarias e umas 10 ligações de celular, adicionamos uns, não achamos outros e acabamos comprando :
. O Muro (3,3 euros).
. le clézio, Le Procès-verbal (3 euros).
. Jaques le fataliste (2,25 euros).
. A Insustentável leveza do ser, do kundera (5,5 euros): adicionado à lista porque o kundera também escreve em francês e a gente já tinha curiosidade por esse livro.
. Justine (5 euros): Sade e a literatura pornográfica do século XVIII.
. Le Rouge et le noir (2,75 euros): a gente tinha comprado antes, sem querer, um livro só com as "melhores partes", como o texto integral estava barato foi adicionado à lista.
. O Estrangeiro (2,25 euros): comprei de presente para uma amiga que está aprendendo francês, além de ser um bom livro, não é tão complicado para quem já sabe um pouquinho.
Acho que fizemos boas compras no fim das contas. No entanto, agora, La Disparition do Perec está me fazendo falta. Ouvi falar do Perec com muita frequencia na minha aula de Edição Científica Digital, usamos um texto dele (Experimental Demonstration of the tomatotopic organization in the soprano - Cantatrix sopranica L.) de forma intensa para aprender um pouco de XML. Como a aula era um pouco complicada e o texto não facilitava, o pobre Perec foi quase odiado. Mas uma amiga me falou pra ter calma que ele era um cara legal!
Passado alguns meses do fim dessas aulas, fui procurar novamente o Perec. Achei na biblioteca seu primeiro livro Les choses e achei muito bom, diferente, ele usa frases curtas e diversas palavras para a composição e a caracterização dos ambientes e dos personagens. No entanto, o que mais me chamou atenção foi um outro livro: La Disparition. Há muito tempo atrás, eu tinha ouvido falar de um livro que tinha sido inteiro escrito sem uma das vogais. Lembro que fiquei interessada, mas não me engajei muito na busca.
Não preciso nem dizer que se trata exatamente de La Disparition. Pois é, li em algum lugar que o que o Perec faz é meio que misturar a literatura com a matemática... e então ele escreveu esse livro sem utilizar a vogal e. Até onde eu sei, esse livro não foi traduzido e fico imaginando como isso poderia ser feito (até descobri depois que esse era um dos grandes desafios do pai de duas amigas minhas), mesmo porque o e em francês acho que corresponderia mais ao nosso a. Será que a tradução seria sem o a ou sem o e? Interessante! Se alguém descobrir uma solução me conta! Se não, achei o livro em francês pelo site da Livraria Cultura por 31 reais (disponível em até 10 semanas). Vou ver se mato minha curiosidade.
Sinopse do livro no site da Livraria Cultura:
Disons, sans plus, qu'il a rapport à la vocalisation. L'aiguillon paraîtra à d'aucuns trop grammatical. Vain soupçon - contraint par son savant pari à moult combinaisons, allusions, substitutions ou circonclusions, jamais G.P. n'arracha au banal discours joyaux plus brillants ni si purs. Jamais plus fol alibi n'accoucha d'avatars si mirobolants. Oui, il fallait un grand art, un art hors du commun, pour fourbir tout un roman sansça.
samedi 1 août 2009
Faire l’histoire des bibliothèques aujourd’hui
De cette façon, les études qui existent actuellement dans ce domaine peuvent prendre plusieurs chemins, tels comme : essayer de reconstruire le contenu des bibliothèques dans un moment donné, étudier les bibliothèques qui ont disparu, mais aussi celles qui existent encore, analyser les valeurs symboliques de certaines bibliothèques, etc.
Pour cela, plusieurs sources doivent être cherchées et étudiées, à commencer par les inventaires et catalogues, qui parfois ne sont pas facilement trouvés et encore moins, mises à jour. En plus, ils sont parfois difficiles à lire. Après cela, il faut chercher dans tous les documents de la bibliothèque pour essayer de trouver les livres qui ont été dans ces bibliothèques car ils peuvent avoir des informations importantes, comme un code, une référence, une date, etc.
L'intention de ce travail est celle d'analyser les méthodes de recherche qui ont été mises en place par deux chercheurs, à partir de leurs ouvrages. La première est La véritable histoire de la bibliothèque d'Alexandrie de Luciano Canfora et la seconde, La Bibliothèque Nationale des origines à 1800 de Simone Balayé.
Le sujet et les difficultés
Avant même de réfléchir sur le but de chaque recherche, il convient de placer les sujets et d'analyser, par rapport à cela, quelles sont les difficultés qu'ils imposent à la recherche.
Dans le premier cas, il s'agit de l'histoire d'une bibliothèque antique qui a été détruite. Déjà le fait de s'agir d'un objet très éloigné dans le temps, met en jeu les difficultés que l'on trouve par rapport à cela : la perte de documents pendant le temps, le manque de documentation des époques antiques, etc. Dans ce cas-là, la difficulté en trouver les sources est encore plus compliquée. Comment l'on voit dans l'ouvrage, elle-même, les livres et les documents de la bibliothèque ont été brûlés il y a milliers d’années. Ce qui lui offre encore moins de possibilités de trouver quelque document.
Sur l'ouvrage de Simone Balayé, l'on trouve une étude sur la Bibliothèque Nationale. Malgré ses origines très anciennes, elle s'agit d'une institution contemporaine qui est étudiée jusqu'à 1800. Sûrement, il n'est pas possible de trouver tous les documents aussi dans ce cas, « certaines lacunes graves de l'information ne seront jamais comblées » (André Miquel, dans la préface), mais la grande difficulté était, peut-être, celle de tout rassembler, d'organiser toutes les informations d'une façon claire et logique sans rien oublier.
Ce qui chacun veut avec son ouvrage
Dans ces domaines, il faut vérifier ce qui chacun voudrait comme résultat de son travail. C'est vrai que quand l'on commence une recherche, on ne sait pas souvent où est-ce qu'on va vraiment arriver, mais il y a quelques informations qu'on peut essayer de trouver.
Devant les impossibilités de faire un travail avec statistiques et autres informations détaillées, Luciano Canfora essaie de raconter l'histoire de la bibliothèque d’Alexandrie, mais la véritable histoire, hors les mythes et les légendes. Balayé, par contre, prend tous les travaux et fait un seul complet, elle essaye de tout lier dans un grande ouvrage sur la Bibliothèque Nationale.
Les sources et la méthode
Un des motifs qui font de la bibliothèque d'Alexandrie l’objet de plusieurs recherches jusqu'au aujourd'hui est, sans doute, sa valeur symbolique : « Auréolée de légende, la bibliothèque d'Alexandrie a réussi à incarner le mythe surréel qui voulait rassembler en un lieu clos les livres du monde entier. » Également, c'est à cause de cela que l'on peut trouver un certain nombre d'informations.
Celui n'est pas le seul livre sur la Bibliothèque d'Alexandrie. Même le mot « véritable », qui apparaît dans le titre, fait référence à tout cela qui était dit sur ce sujet, sans, cependant, s’assurer des informations fiables, ce que ne nous permet pas de les confirmé en tant que vérité ; plusieurs mythes ont été inventés sur cette bibliothèque. Tous ces livres, les mythes et tout ce qui était prise en compte par l'histoire ont été importantes pour l'auteur.
Dans le cas de la Bibliothèque Nationale, dans la préface de l'ouvrage, André Miquel, ancien administrateur de la Bibliothèque Nationale, raconte tout que Simone Balayé a utilisé pour reconstruire l'histoire de cette bibliothèque. Il dit que, jusqu'au moment, il n’y avait que des travaux fragmentés ; il faudrait, donc, prendre tout ce qui a été fait comme étude sur la Bibliothèque Nationale, soit les études du passé, soit les études patrimoniales.
De cette façon, André Miquel raconte que Balayé utilise des « travaux de première main et de sources documentaires qui ont survécu aux destructions », « les inventaires anciens, les acquisitions », en plus, elle a parlé avec plusieurs personnes qui ont travaillé là-bas.
Dans ses remerciements, elle fait référence à quelques détails qui peuvent nous donner des pistes sur quelques éléments importants de sa recherche. Elle remercie les archives nationales, où elle a trouvé les plus divers documents, comme lettres du ministre, informations sur les bâtiments de la Bibliothèque, statistiques des monuments et livres de la Bibliothèque, etc. Comme on avait déjà dit, elle parle aussi de l'importance des ses « prédécesseurs », ceux qui ont étudié aussi la BN, et fait référence aussi aux séminaires qui ont permis de mettre leur travail à l'épreuve.
Canfora recherche, lui aussi, ce qu’avaient dit les auteurs qui ont fait des travaux avant le sien. Cependant, pour réussir à trouver les réponses à une recherche sur un sujet très éloigné de l'époque de l'étude, il a tourné ses études vers les auteurs anciens.
La recherche : comment se présent-elle ?
Canfora nous raconte l'histoire d'Alexandrie à partir de la structure d’un roman, avec les personnages, et comme si l’on pouvait s’arrêter quelques heures et tout lire avec une volonté de tout savoir : « Il était une fois à Alexandrie une bibliothèque pharaonienne célèbre dans le monde entier… » La table de matières est simple, sans sous-chapitres (qui n'existent non plus dans le texte) et elle ne présente presque aucune information claire sur ces chapitres, ce qu’oblige le lecteur à lire toute l'œuvre suivant l'ordre donnée dès le début.
Balayé, par contre, fait une œuvre de référence, surtout pour la consultation. La table de matières est bien définie par les périodes et présente aussi les sous-chapitres. Avec l'analyse de cette table de matières, c'est intéressant à vérifier que, pour chaque période, l'auteur a analysé presque les mêmes points : le personnel, les enrichissements, les catalogues, les bâtiments, le public, etc. Elle présente variations dans chaque administration, mais cela est aussi une possibilité de mise en comparaison avec ce qui existait avant et ce qui vient après.
Le texte lui-même présente plusieurs notes, qui parfois occupent plus que la moitié de la page. Elles donnent informations détaillées sur un passage, référence des sources ou des autres ouvrages, etc. Presque à la fin du livre, il y a une partie : « illustrations », avec 53 planches noir et blanc, portraits, plans, représentations de la BN, projets d'architecture, photos des salles et façades, avec légende et commentaires. Les portraits, Simone Balayé les utilise pour faire connaître les grands personnages du livre et de la BN. Les autres illustrations, elles sont utiles pour une étude plus détaillée des bâtiments, des projets d'aménagement, de transfert ou de reconstruction (comme nous souvient André Miquel dans la préface).
Pour le livre de l'histoire d'Alexandrie, les notes de bas de page sont principalement traductions des expressions utilisées en latin. Mais, à la fin, l'auteur présente, dans une partie « Notes », tous les textes et auteurs qu'il a utilisé comme référence. C'est là que l'on voit que l'auteur a utilisé les sources plus sûres, en invoquant les textes des auteurs anciens. Louis Desgraves dit, en un article sur le livre pour la BBF que « une parfaite familiarité avec les auteurs anciens lui permet, pour le plus grand plaisir du lecteur, de rendre vivants à nos yeux cette célèbre bibliothèque et ceux qui furent les artisans de son enrichissement puis de sa destruction. »
Après ces « Notes », nous trouvons la dernière partie du livre : « Sources ». Là, l'auteur reprend quelques sujets qu'il a utilisés pour développer l'histoire et donne quelques autres détails et références. Le livre présente aussi quelques images légendées, mais que ne sont que des plans : un de la ville d'Alexandrie et les autres des temples.
Côté BN, l'on trouve une bibliographie étendue et détaillée, avec une division en deux parties : sources manuscrites et sources et travaux imprimés. Les documents sont après organisés en accord avec le lieu où ils ont été trouvés et, après, par code ou par auteur et titre. Dans ces sources, l'on trouve livres, cartes, rapports, autorisations, dépenses, statistiques, plans, exposition, inventaires, catalogues, manuscrits enluminés, portraits, etc.
Dans le texte, Balayé raconte comment chaque administration et chaque personnage qui a eu une place important dans l'histoire de la bibliothèque a fait ses travaux, quelle était sa fonction, toujours avec les dates et avec les chiffres nécessaires. Elle fait des comparaisons entre les chapitres, justifie ses informations avec ce qu'elle a trouvé dans sa recherche et à la fin, elle enrichi le travail avec une « Chronologie », « Le personnel dirigeant de la bibliothèque », la « Historiographie », les « Illustrations » (que l'on a déjà parlé) et un « Index » des noms.
Sur l'histoire de la bibliothèque d’Alexandrie, Louis Desgraves dit, encore dans son article, qu'il s'agît d’un roman intéressant, où « l'auteur a l'art de rendre vivante et colorée une longue histoire souvent embrouillée, d'en démêler tous les fils. » Il met en scène les personnages connus et fait la description de certains faits qui ont un valeur important à l'histoire, mais aussi quelques uns qui sont même bien connus, comme le fait de prendre les manuscrits de tous les navires qui avaient des archivés pour les mettre dans la bibliothèque et faire une copie pour rendre au propriétaire ; et aussi l'histoire d'Aristophane que lisait tous les livres de la bibliothèque en ordre.
Conclusion
Par rapport à chaque travail, à chaque recherche, il faut trouver la meilleure méthode à suivre. Chaque sujet présent les difficultés les plus diverses, mais la grande variété de chemins donne toujours une indication d’où il faut commencer à chercher.
En s’agissant d’une recherche sur une bibliothèque, une bonne option est celle de commencer par une recherche des anciennes études, et voir les pistes qu’elles donnent pour le début. Après cela, il est utile de vérifier la possibilité de trouver des archives qui n’ont pas encore été analysées et ce qu’ils peuvent offrir comme piste. Parfois, il est possible de faire des entretiens avec fonctionnaires, usagers de la bibliothèque ou d’accéder aux inventaires et, peut-être, même à quelques documents personnels.
Dans le cas de ces deux livres, même si les deux ont été publié au même année et malgré la recherche et l’importance donné à ceux qui avaient déjà écrit sur ces sujets, la recherche de chaqu’un demandait une orientation différente. Simone Balayé avait la possibilité et le besoin de consulter les plusieurs archives existantes dans la bibliothèque, ce qui a rendu possible une œuvre complète, avec des détails sur le financement de la bibliothèque, mais aussi sur la formation de divers bibliothécaires qui étaient importants dans son histoire.
Luciano Canfora, lui, fait une recherche plus profonde sur les auteurs anciens, qui ont écrit sur la bibliothèque d’Alexandrie et sur ce qui était à côté de son histoire. Avec ces témoignages, plus que l’histoire d’Alexandrie, l’auteur a réussi à mettre en place les idées et la pensée de l’Antiquité classique.
Sources
Canfora, Luciano, La véritable histoire de la bibliothèque d’Alexandrie, Paris, ed. Desjonquères, 1988.
Balayé, Simone, La Bibliothèque nationale des origines à 1800, Genève, Droz, 1988.
Delon. M., In memoriam Simone Balayé (1925-2002), Revue d’Histoire Littéraire de la France 2002/4, Vol. 102, p. 699-700.
Pallier, D., Bibliothèque du bibliothécaire, BBF 1988, Paris, t. 33, n° 4
Desgraves, L., Bibliothèque du bibliothécaire, BBF 1988, Paris, t. 33, n° 4
mardi 28 juillet 2009
17º COLE
De volta... eu espero!
samedi 13 juin 2009
Status : ocupada
1. Mini-mémoire : uma espécie de mini trabalho de conclusão de curso reduzido; o que significa por volta de 30 páginas de trabalho sobre um serviço específico de uma biblioteca e seu respectivo público. Escolhi A Hora da Descoberta, um serviço organizado pela Biblioteca Municipal de Lyon para valorizar e tornar mais acessível suas coleções raras. Através de sessões de duas horas mais ou menos, em três horários diferentes no fim de semana, todo mundo pode chegar bem pertinho de manuscritos, estampas, livros antigos, além de ter ateliês de encadernação com os próprios profissionais da biblioteca e ter a oportunidade de conhecer as profundezas da área reserva para os livros raros.
2. A busca do mistério do Parallèle : para validar as matérias de Historia do Livro e de Patrimônio, M. Varry nos passou a seguinte missão : “um livreiro entra em contato com você e te propõe a seguinte obra que ele pensa que pode interessar à sua biblioteca. Qual reflexão você desenvolve quanto ao interesse dessa obra, sua condição, seu preço, sua integração, sua conservação e sua valorização nas coleções de sua biblioteca.” A obra é o Parallèle d’architecture antique avec la moderne de Roland Fréart Chambray, de 1650, e que custa a simpática quantia de 4.200 dolares.
http://www.baumanrarebooks.com/rare-books/freart-roland/parallele-de-l-architecture-antique-et-de-la-moderne/48616.aspx
3. Drôles de bibliothèques : um trabalho em grupo sobre a imagem das bibliotecas e dos bibliotecários na literatura e no cinema, ou seja, assistir três filmes por dia (de uma lista de 700) procurando a cena com a biblioteca. A intenção é organizar tudo isso depois em um site, por enquanto criamos uma wiki (http://bibsurecrans.jottit.com/) para ter sugestões sobre o assunto.
Tudo isso deve terminar em, no máximo, duas semanas, e se der tudo certo conto as novidades sobre esses meu trabalhinhos.
jeudi 28 mai 2009
Tênis em quadrinhos
Para começar, mal tínhamos encontrado a nossa fila para entrar, veio uma gentil pessoa nos oferecer a revista do dia, com a programação dos jogos, entrevistas e todas aquelas curiosidades para os intervalos das partidas. Falei na hora : “Eu quero!” Ao que o cara respondeu: “4 euros!” O quê??? 4 euros? Sendo que no ano retrasado tinha sido de graça? De jeito nenhum, afinal, certamente algum rico ía comprar e depois largar em algum lugar para eu encontrar. Foi o que aconteceu!
Mas isso não é o mais importante! Quando você compra o ingresso para Roland Garros, você compra um lugar em uma das quadras e então pode assistir a todos os jogos que vão acontecer lá. Como um jogo é logo depois do outro, se você decide assistir todos, você fica lá desde as 11h até as 21h, o que não é muito razoável. Então, Roland Garros (que é, na verdade, é o nome do clube onde acontece o campeonato, e não o do próprio torneio) tem toda uma estrutura, um pequeno mundo, para os momentos fora das quadras : lojas com produtos oficiais Roland Garros, loja Adidas, Lacoste, lojas de marcas de raquetes de tênis, Al Jazeera, restaurantes caros, sorvetes Häagen-Dazs e um simpático museu!
Afinal de contas, onde seria um museu sobre o tênis senão em Roland Garros?! O Museu é bem simpático, apresenta fotos de todos os vencedores (você descobre os brasileiros quando vê alguém procurando o Guga), uma exposição sobre a evolução do esporte, das roupas, dos calçados, das raquetes, a composição do saibro, etc. E o espaço ainda conta com uma pequena biblioteca especializada, é claro, no tênis.
Mas além disso, este ano, o museu tinha uma exposição temporária sobre o tênis nos quadrinhos. Uma ótima idéia! A exposição é dividida de acordo com os temas apresentados nas várias historinhas, que são apresentadas das mais diversas formas : reproduções grandes, em destaque, HQs em francês, inglês, alemão. Em um cantinho, eles fizeram um espaço leitura para as crianças (e adultos também) com alguns HQs evocados na exposição. No final, uma longa parede apresentava a ficha (Mickey, 1,26m - Backhand com duas mãos – jogo de fundo de quadra) de todos os personagens de HQ que já foram jogadores de tênis.
Mais conveniente, impossível! Atrai o público porque tem o tênis como tema, cativa porque se trata de quadrinhos, acessíveis a todos, coloridos e visualmente agradáveis, e se adapta muito bem ao evento e a cada visitante, já que pode ser vista em 2 horas ou em 15 minutos.

mardi 26 mai 2009
Adaptações da literatura para o cinema
Algumas informações sobre o assunto vieram num belo dia chuvoso, às 21h30 da noite, quando meu namorado se deu conta de que não tinha comprado (e precisava comprar) a edição número 20.000 do Le Monde. Como era um pouco tarde e, em Lyon, as lojas não ficam abertas de jeito nenhum à noite, a nossa única esperança foi a estação de trem : deu certo! Depois de descer de bicicleta até a estação (observe que chovia), achamos a linda edição número 20.000. E a minha recompensa veio junto : como era sexta-feira, o Le Monde veio com o caderno Le Monde des livres! E foi la que eu achei uma dupla inteirinha sobre a relação entre editoração e cinema (De l’écrit à l’écran – désirs d’adaptations / Do escrito à tela – desejos de adaptações).
O Dossier do Le Monde sobre o assunto começa mostrando que existem dois tipo de transposição de um livro para a tela : “a da arte e a do dinheiro, da poesia e da economia”. Sendo que, geralmente, a primeira é concebida e idealizada pelo cineasta (que busca uma aproximação cultural e tenta pegar o espírito da obra literária) e a segunda pelo produtor (que faz uma “vampirização” de assuntos já consagrados).
É assim que começam as questões sobre o que uma boa adaptação. E “quais são os critérios de um bom texto adaptável?” A produtora de Prends soin de toi, Michèle Halberstadt, diz que o essencial é a história, que o público quer um enredo. No entanto, mesmo se os autores não estão sempre de acordo com as adaptações que são feitas de seus textos, a maioria deles concordam que “todas as adaptações, mesmo as piores, levam os espectadores às paginas de seus livros.”
Mas e o editores? Considerando a multiplicação das adaptações das obras literárias, os editores passam à ofensiva e as reuniões com produtores ganham espaço em suas agendas nos salões e feiras do livro. No ultimo Salão do livro de Paris, conta-se uma média de 15 reuniões por editor. Além disso, eles começam a exigir mudanças nos contratos. À princípio, autor e editor têm direito a uma remuneração mínima garantida, mas também a uma porcentagem calculadas sobre a receita líquida do produtor obtida à partir das diferentes formas de exploração do filme. No entanto, os editores começam a se definir como um bloco para se impor e exigir algumas mudanças como “remuneração bruta, valorização do assunto, limitação dos direitos de adaptação”.
Por outro lado, o autores também se mobilizam já que têm a opção de se dirigir diretamente aos produtores. Em Mônaco, entre 19 e 21 de março, o Fórum cinéma et littérature, que existe há 8 anos, colocou em contato cineastas, cenaristas, agentes, autores e atores com o objetivo de ser “um banco de idéias internacionais para os profissionais do cinema, da literatura, da televisão, das HQs e dos jogos de videogame.
Inclusive, os quadrinhos acompanham as evoluções das adaptações da literatura para a tela. “Para a número 1 em HQ na França, a adaptação para o cinema se transformou em um comércio extremamente lucrativo, com um aumento de vendas entre 20% e 30%.” Além disso, alguns contratos de cessão de direitos audiovisuais permitem que os cenaristas de HQs participem do trabalho de adaptação ao cinema.
Minha opinião : eu adoro as adaptações e mesmo se as adaptações são ruins, elas estimulam a discussão e incentivam a leitura do livro. É uma forma de falarmos do cinema, da literatura e também de voltar um pouquinho a um livro que gostamos, ou não, e de ver que, mesmo se o que esta escrito é exatamente o mesmo para todos os leitores, a história que cada um lê é totalmente diferente.
mardi 19 mai 2009
Christine de Pizan
Christine de Pizan é conhecida como a primeira escritora francesa que conseguiu viver à partir de sua profissão, mas também uma das primeiras escritoras/escritores a assinar e a organizar de verdade suas obras. De origem italiana, ela vem com o pai para a França e casa com um nobre que acaba morrendo muito cedo. Para sobreviver, ela começa a escrever e organiza um atelier de escrita onde ela faz também a cópia de outros livros.
É com frequência que ela aparece mesmo nas iluminuras dos seus manuscritos, muitas vezes ela está dedicando a sua obra a algum membro da corte ou então em um momento de trabalho. Essas representações, assim como o fato de assinar suas obras, mostram a organização de Christine, mas mais do que isso mostram uma tendência do fim da Idade Média que é a reivindicação da autoridade de uma obra. Mesmo se ela oferece sua obra à Corte, é ela que é representada com o livro entre suas mãos, ou escrevendo.
Além disso, a representação da Corte é importante pois pode ser também uma forma de agradecimento. O fato do pai de Christine ter trabalhado na Corte do rei Charles V, permitiu que ela entrasse em contato com toda a riqueza cultural dessa Corte (que não era acessível a qualquer um), o que lhe possibilitou uma boa formação e condições intelectuais de trabalho.
Christine escrevia tratados de política e de filosofia, mas também poesias e uma temática recorrente em suas obras é a questão das mulheres. Mesmo se muitos estudos apresentam ela como uma grande feminista, estudos mais recentes mostram que, por outro lado, ela nunca questionou a ordem social vigente. De qualquer forma, as mulheres estão presentes nas mais diversas cenas: na construção de uma cidade em La Cité des dames, no meio da cavalaria, na guerra etc.
Iluminuras no Catalogue of Illuminated Manuscripts de la British Library.

dimanche 17 mai 2009
O guia da boa esposa
Mesmo se depois a prof explicou que a intenção dela tinha sido mostrar que nem sempre é fácil de encontrar as referências originais de um texto, o que ficou da minha primeira leitura matinal foi certamente uma bela lição de vida que eu acho interessante dividir, segue a tradução de alguns trechos do texto:
O guia da boa esposa (Le guide de la bonne épouse)
. Dê um jeito para que o jantar esteja pronto, é uma forma de lhe dizer que você pensou nele e que você se preocupa com as necessidades dele.
. Esteja pronta, retoque a maquiagem e esteja disponível e atenciosa.
. Arrume a bagunça.
. Reduza todos os barulhos ao mínimo. No momento que ele chegar, elimine o barulho da máquina de lavar ou do aspirador. Tente fazer as crianças ficarem calmas. Fique feliz em lhe ver. Receba-o com um caloroso sorriso e mostre a sinceridade do seu desejo de lhe agradar.
. Escute-o. Deixe ele falar antes, lembre-se que os assuntos dele são mais importantes que os seus.
. Jamais reclame se ele chegar tarde em casa ou se ele sair para jantar ou para ir em outros lugares de divertimento sem você. Não pergunte o que ele fez e nunca questione o julgamento ou a integridade dele. Lembre-se de que ele é o chefe da família e como tal ele exercera sempre sua vontade com justiça e honestidade.
. Assim que ele terminar de jantar, tire a mesa e lave rapidamente a louça.
. Ao que se refere às relações íntimas com o seu marido, lembre-se de seus votos de casamento e se seu marido acha que vocês devem dormir imediatamente, que assim seja. Deixe-se guiar pelos desejos dele e não faça nada para pressionar, provocar ou estimular uma relação íntima.
. Se seu marido sugerir o acasalamento, aceite com humildade não esquecendo que o prazer de um homem é mais importante que o da mulher; assim que ele atingir o orgasmo, um pequeno gemido seu o encorajara e será suficiente para indicar todas as formas de prazer que você possa ter tido.
. Você já pode agora ajustar o despertador de modo que esteja de pé um pouco antes dele de manhã; isso permitira que você deixe a xícara de chá dele pronta assim que ele acordar.
Quem quiser ler o texto na integra em francês é só procurar no google por “Ceci est la fidèle traduction d'un AUTHENTIQUE extrait d'un manuel scolaire d'Economie Domestique anglo-saxon, publié en 1960.”
jeudi 7 mai 2009
Cenas cotidianas
Estava lendo no ônibus e quando ele chegou no ponto final, eu estava quase no fim do parágrafo e então continuei lendo enquanto me dirigia para o metrô. Num certo momento, reparei que a cabeça da pessoa que andava do meu lado estava abaixo do meu nível de leitura : bizarro, mas ele deve estar arrumando algo no tênis; continuei lendo.
Logo em seguida, na escada rolante, a cabeça apareceu novamente! Quando reparei direito, vi que o monsieur queria ver o que eu estava lendo. Sinceramente, na hora começou a me dar uma raiva : que curiosidade e que invasão de privacidade, precisa enfiar a cara debaixo do livro que eu estou lendo?!
Mas aí me veio na cabeça tudo o que eu estava lendo, ou seja, a curiosa muitas vezes sou eu mesma (mesmo se eu tento ser um pouco mais discreta) : dei um soriso, mostrei a capa do livro e depois voltei pra minha leitura.
mardi 5 mai 2009
Detalhes de um livro antigo
Mesmo se às vezes suas funções não são muito bem compreendidas, elas eram essenciais na fabricação do livro antigo e, hoje, servem como fonte de informação para estudos sobre a história do livro, já que geralmente apresentam características muitos peculiares de acordo com à época e o lugar que o livro foi feito (mesmo se essas informações devam constar na página de título, essas análises são muito importantes devido à existência de diversas falsificações e mesmo à destruição de diversas páginas de título).
Duas marcas importantes que encontramos nos rodapés dos livros, são as que, em francês, chamam-se signature e réclame. A signature serve para indicar quantas páginas têm um caderno e então o formato do livro. A signature tradicional tem as seguintes características :
- Cada caderno é representado, em ordem, por uma letra de A até Z, mas sem J e U que eram representadas por I e V e sem o W que não existia.
- Dentro do caderno, a primeira página recebe a notação A, a segunda Aij, Aiij, etc., até a metade do caderno.
- O número de páginas por caderno, informa quantas vezes a página em tamanho original foi dobrada até formar o caderno no tamanho do livro, definindo assim se ele é um in-folio, in-4°, in-8°, etc.
Já o réclame, que é uma palavra que aparece no fim de todo o caderno, é utilizado para que o encadernador saiba e verifique a sequência dos cadernos. Desse modo, o réclame corresponde à primeira palavra do outro caderno.
Acontece que, tanto a signature quanto o réclame, variam de acordo com a origem do livro. O réclame francês, por exemplo, é sempre a primeira palavra inteira do caderno seguinte, mas existem outros tipos, como réclames de uma página à outra (livros de fora da França ou dos séculos XV ou XVI), de uma coluna à outra, etc. Com relação às signatures, as variações são com relação ao posicionamento do rodapé da página, (no centro, à direita), à utilização de símbolos bizarros, de maiúsculas e minúsculas e da quantidade de páginas que recebem a notação ou não.
