jeudi 10 février 2011

Como aprovar uma capa que ultrapassa seu orçamento

Bom... você esta la no seu trabalho, de boa... tem um livrinho legal, uma traduçao e decide entao que chegou o momento de começar a pensar na capa da sua ediçao. Você faz uma pesquisa e vê que as capas publicadas em outros paises até sao legais! Otimo! Seus colegas e sua chefe gostam de uma delas e pronto! tudo bem, tem todo o processo de pedir a caps, achar quem é o responsavel, quem é o designer, de quem é a imagem... mas nada que fuja da rotina! Alguns emails depois, uma moça, Mimi, me informa o preço da imagem: digamos que, geralmente, a gente pague x por uma imagem de capa, a moça me falou 14x!!! Ta! sempre da pra negociar! mas da pra negociar quando te falam 2x e nao quando falam 14x!!! eu nunca tinha visto isso! mesmo assim, fui negociar: veja bem, minha querida, no mercado brasileiro... e chegamos ao incrivel valor de: 3x!!!!! vai! fui bem! mas sabe qdo o 2x foi aprovado na editora: nunca (desde que eu estou la). eae? o q fazer... você fala o drama pra um pra outro e, de repente, alguém me deu uma soluçao linda! um capista muito legal, que tem trabalhos que tinham tudo a ver com o tema do livro! demais! mas sempre tem um porem: sera que ele aceita? entrei em contato com o capista, muito simpatico! adorou o projeto! disse que tem tudo a ver e... aceitou meus valores! poderia ser mais perfeito??? ah, sim! enquanto o capista trabalhava na capa... minha chefe sai de uma reuniao com o chefe do chefe e me pede a capa deste livro! que capa? aqueeeela, de 14x! bom, ela ainda nao sabia disso! mas eu tentei prevenir enquanto ela ja voltava para a reuniao: essa capa é carissima! nao vai ser mais essa!... ok ok! adivinha?????? lilia!!!! eles e eu, nos adoramos a capa!!! ela é linda!!! vai ficar otima! e eu sou obrigada a lembrar: viu, mas nao vai ser mais essa capa! e ela: oi? e eu: ela é meio cara... e ela: a mais vai!!! e eu: mas veja bem, vi com um capista bem legal e tals... e ela: ah, mas nao podemos matar o livro porque queremos economizar na capa, nao é?! e eu: é, o livro é legal! vale rever a tiragem, mas acho q o capista ia fazer um otimo trabalho e tals... e ela: me passa os custos! e disse que ia falar com o chefe dela! mas que eu nao ia convence-la! ai ai... e assim acabamos o dia! aguarde cenas do proximo capitulo...
(digitado no meu teclado que nao segue a acentuaçao padrao, posso ignorar isso hj, né?!)

samedi 25 septembre 2010

Le vocabulaire du livre

Para terminar meu rapport de stage, estava procurando como é selo (editorial) e orelha (de livro) em francês e acabei achando o vocabulário a seguir. Sempre pode ser útil.

Le vocabulaire du livre manuscrit ancien

Le volumen : le livre est sous forme de rouleau (jusqu'au Ve siècle), rouleau de papyrus pour le livre grec ou rouleau de parchemin. On trouve quelques volumen tardifs à l'époque du codex pour des textes officiels, chronologie des papes et des rois, lettres de créances des ambassadeurs, etc.

Le codex : entre le IIIe et Ve siècles après J.C. le livre adopte la forme définitive du codex, constitué de cahiers réunis par un fil et cousus ensemble. Il est d'une maniabilité plus grande que le rouleau et permet l'écriture recto verso.

Le palimpseste est une peau utilisée une première fois, et réutilisée après effacement du premier écrit

L'enluminure : illustration en miniature peinte dans le texte.


Le vocabulaire éditorial du livre artisanal

L'incunable : edition datant des premières années de l'imprimerie 1450-1500. Plus exactement, sont appelés incunables les premiers livres imprimés dans les premières imprimeries des villes (l'installation d'une imprimerie de Gutenberg ne s'est pas faite à la même date dans toutes les villes d'Europe) c'est pourquoi, la fourchette est de 1500 à environ 1515.

L'édition princeps : première édition des auteurs anciens (le princeps est souvent un incunable mais pas toujours)

L'édition originale : Première édition d'un ouvrage.


Le vocabulaire de l'imprimerie du livre artisanal

Le codex : au III e siècle av J.C. le livre adopte la forme définitive du codex, composés de cahiers réunis par un fil et cousus ensemble. Il est d'une maniabilité plus grande que le rouleau, il permet l'écriture recto verso

Les formats : Les formats datent de l'époque de l'imprimerie artisanale ;
de fait, l'imprimeur disposait d'un papier fabriqué de façon artisanale (papier chiffon jusqu'au XIXe ), la pâte était mise à sécher dans une forme, cadre tendu de fils de laiton parallèles et croisés, les fils apparents sont les pontuseaux, et les fils les plus fins sont les vergeures, la forme comprenait aussi le dessin d'un filigrane.
Les feuilles, une fois imprimées étaient pliées et coupées pour constituer des cahiers.
Ces cahiers étaient numérotés au moyen de lettres et de chiffres, une lettre par cahier et un chiffre par feuillet : Un cahier de 4 feuillets était numéroté ainsi Ai Aii Aiii Aiv, cette numérotation s'appelle la signature des cahiers.
La numérotation permettait de placer dans l'ordre les cahiers successifs.


Les principaux formats

In plano : C'est la feuille en son entier , (sens des pontuseaux horizontaux), format adapté aux cartes et atlas.

In folio : La feuille est pliée une fois, une feuille fait deux feuillets et avec quatre pages on a des cahiers pairs de 2, 4, 8 feuillets encartés les uns dans les autres dans le sensvertical des pontuseaux. Le filigrane au centre de la page.

In quarto : La feuille est pliée deux fois, ce qui fait quatre feuillets ou 8 pages, ce qui forme un cahier de quatre feuillets, sens horizontal des pontuseaux et filigrane vers le bord gauche de la page

In octavo : La feuille est pliée quatre fois ce qui fait huit feuillets ou seize pages, et des cahiers de huit feuillets, le sens vertical des pontuseaux et filigrane dans le coin supérieur gauche.

In douze : La feuille est pliée six fois, ce qui fait douze feuillets ou vingt quatre pages, un cahier de huit et un cahier de quatre, ou deux cahiers de six. Pontuseaux horizontaux et filigrane vers le bord droit.

In seize : La feuille est pliée huit fois, ce qui fait seize feuillets ou trente deux pages, alternance de cahiers de 8 avec pontuseaux horizontaux et filigrane dans le coin supérieur droit de la page.

Pour la détermination du format du livre, utile pour le catalogage du livre ancien, il faut compter le nombre de feuillets par cahier en s'aidant des signatures, regarder le sens des pontuseaux (verticaux ou horizontaux) et la place du filigrane.

Les formats de papeterie et d'imprimerie déterminée par le papier fabriqué à la forme ont toutefois disparu avec l'introduction du papier continu.

Ces formats ont été repris et adaptés pour différents usages, la reliure, le classement en bibliothèque, bien que les définitions à l'usage des relieurs, tout comme à l'usage du classement des bibliothèques aient été modifiées.
Pour les formats de rangement, il est fait référence à la hauteur de l'ouvrage, il s'agit d'un format purement conventionnel, défini en fonction de la taille apparente de l'ouvrage et non pas sur le format réel déterminé par le nombre des pliures de la feuille de papier. Les formats les plus utilisés pour le rangement sont les suivants :

Format Gd folio (au-dessus de 50 cm), in Folio (32 cm à 45 cm), in 4° 25 cm à 31 cm, in 8° (18 cm à 24 cm), in 16° (inférieur à 18 cm) .


Le vocabulaire de la reliure du livre artisanal

Dans la période artisanale : le livre au sortir de chez l'imprimeur se présente en cahiers non reliés. L'acquéreur du livre se charge lui-même de le confier à un relieur.

Le Livre relié : les éléments constitutifs de la reliure sont les plats, les tranchefiles, la coiffe, les tranches, la pièce de titre, les mors, cf. les annexes.


Les matières de couvrures

Les tissus : Velours, brocart, etc. pour les reliures de luxe jusque vers 1530. Toiles apprêtées sur les reliures éditeur à partir de 1830.

Le parchemin : Peau tannée (truie, chèvre, mouton) ; peau mégissée : peau au tannage naturel (aspect blanchâtre) ;

La basane : Peau de mouton utilisée à toutes les époques pour des reliures courantes, la basane reçoit des traitements divers selon les époques, mouchetée au XVIIe et XVIIIe , marbrée au XVIIIe siècle.

Le veau : Le veau présente un grain plus lisse que la basane il est utilisé à toutes les époques, le plus souvent pour des reliures plus soignées que celles recouvertes de basane. Comme la basane le veau peut également être décoré.

Le maroquin : Peau de chèvre, employé en France à partir de 1530, teintée généralement de rouge au XVII e et de couleurs variées au XVIII e siècle.

Le chagrin : Peau de chèvre utilisée surtout pour les ½ reliures depuis le XIX e siècle.

Le papier : Utilisé pour les couvertures des demi-reliures, les cartonnages bradel et les reliures éditeur (à compter de la fin du XVIII e siècle)


Les types de reliures

La reliure du moyen au âge - XVe siècle : Ais de bois recouverts de peau estampée à froid (peau de truie le plus souvent) ou de peau mégissée, fermoirs et cabochons sur les plats (le livre est conservé à plat) dos sans décor, reliure d'orfèvrerie et de tissus, pour les reliures de luxe.

La reliure XVIe siècle : Reliure courante de parchemin, les plats sont souples sans carton avec parfois rabats et attaches, dos long et souvent sans décor. Reliure pleine peau décorée de dorure à chaud, le décor est simple composé de fleurons dorés au centre et parfois aux angles, les dos sont peu décorés un petit fleuron entre les entre-nerfs. La reliure de luxe est très chargée en décor doré aux plats jeux d'entrelacs parfois mosaïqués

La reliure XVIIe siècle : Les plats sont sans décors parfois armoriés au centre, les dos sont très décorés, fleuron central et fleurons aux angles dans les entre-nerfs, le titre est doré au dos. Les gardes de couleurs apparaissent. La reliure d'amateur au XVII e est souvent en maroquin rouge, avec des encadrements de filets aux plats.

La reliure XVIIIe siècle : Reliure courante comme au XVII e et dos à nerfs décoré de fleuron (fleur de grenade très utilisée). Fin XVIIIe s. le dos long apparaît. Reliure d'amateur, maroquin teinté (rouge, citron, olive), plats décorés de filets ou de dorures à la plaque au motif de dentelles.

La reliure XIXe siècle : Pour la reliure courante généralisation des demi-reliures à partir de 1830, avec plats en papier, le décor se trouve désormais au dos qui est long. La reliure de luxe est en pleine peau, les décors sont des décors de pastiches des décors des siècles antérieurs. Le décor à la cathédrale est propre à la période romantique. A la fin du XIXe siècle apparaît la reliure industrielle du type des cartonnages Hetzel.

Le livre broché : c'est le livre non relié dont les cahiers sont cousus et souvent recouverts d'une protection papier (au XVIIIe siècle des papiers dominotier, marbré ou uni). Au XIXe siècle, apparaissent les livres brochés avec couvertures parlantes imprimées.


Le vocabulaire du livre industriel

Il tient aux innovations en ce domaine, puisque les éditeurs se sont mis au XIXe siècle à fournir un produit fini relié, ou un produit recouvert qui peut se passer éventuellement de reliure et qui d'ailleurs n'est pas conçu pour être relié.

On parle de cartonnage éditeur , de reliure éditoriale , de coupé collé (avatar du livre broché cousu).

Quelques nouveautés : la 4ème de couverture, la mention du copyright , le n° ISBN, ISSN (à partir de 1970).

dimanche 4 octobre 2009

Organizando e desorganizando

Se você tem muito livro ou se simplesmente só não tem muito espaço para seus livros, é inevitável se questionar sobre como organizá-los. Por tamanho, por assunto, por tipo, por língua... na horizontal ou na vertical? E quando o que está escrito na lombada de um livro fica virado pra um lado, e na lombada de outro pra outro lado? Inverto o livro ou deixo as lombadas invertidas?

No capítulo "The library as a order", do livro The Library at night
, Alberto Manguel apresenta as doze possibilidades para organizar uma biblioteca segundo uma listinha de Perec:

. ordem alfabética
. por continente ou país
. por cor
. pela data que o livro foi comprado
. pelo formato
. pelo gênero
. pelo período literário
. pela língua
. de acordo com as nossas prioridades de leitura
. de acordo com a encadernação do livro
. por coleção

Organizei minha pequena estande esses dias, que, de fato não chega nem perto do que podemos chamar de biblioteca, mas enfim... Fiz quatro separações principais: literatura em português, literatura em francês, livros de referência, e livros sobre editoração, leitura, livro e bibliotecas. E dentro dessas separações, organizei por formato. Bom, por enquanto está me parecendo uma boa, mas é fato que uma série de livros não foram contemplados pela minha organização, mesmo porque, muitas vezes, o próprio tamanho da estante é um limitante. Onde colocar, por exemplo, The Picture of Dorian Gray
ou Energia Atômica? Por enquanto estão juntos numa pilha com The alternative Mac Manual e Les aventures de Mary Poppins. O que me faz pensar que, na verdade, esta tudo uma bagunça.

mercredi 23 septembre 2009

Lulu.com

Houve um tempo em que publicar um livro era prova de conhecimento ou ao menos de reconhecimento do trabalho de alguém, fosse de uma pesquisa interessante ou de uma história ou poesia de qualidade. Os critérios utilizados para julgar o que devia ou ao devia ser publicado, não vêm ao caso, mas o fato é que a situação mudou e atualmente, publicar um livro pode depender só da vontade do autor.

Algumas editoras, como a editora Manole, onde eu trabalhei por um bom tempo, têm um selo que publica livros cujos gastos ficam por conta do autor ou da instituição que esta patrocinando a publicação do livro. Nesse caso, de uma forma ou de outra, a obra ainda acaba passando por uma seleção editorial, mesmo se o fato de não ter que bancar o livro, seja interessante, a editora deve deslocar parte de seu tempo de trabalho e mão de obra com a produção de tal livro.

No entanto, a internet que já é responsável por diversas mudanças na área editorial, também possibilita novas formas de publicar seu livro. O site Lulu.com não so publica qualquer livro, como também mostra o quanto isso é fácil através de um simples passo à passo:

  1. Selecione suas opções: formatos, encadernações e outros
  2. Carregue o seus arquivos
  3. Crie a sua capa: ferramentas fáceis de utilizar
  4. Defina o preço
  5. Venda o seu livro

Isso porque o site ainda oferece uma página onde os livros podem ficar expostos e disponíveis para a venda (se assim quiser o autor). O site esta disponível em 6 linguas diferentes (que não inclui o português) e oferece ao seu usuário opções especificas de publicação como álbuns de fotos, calendários, CDs e DVDs, e-books, livros de culinária e livros de poesia, além de conselhos e dicas para fazer e vender seu livro, que pode até ter um ISBN e ser vendidos em outros sites como a Amazon.

dimanche 20 septembre 2009

Brasiliana (parte I)

Ainda quando eu estava na França, envolvida nos estudos sobre bibliotecas, digitalizações de coleções patrimoniais, história do livro etc., me veio a brilhante ideia de fazer um trabalho daquele nível com a coleção da biblioteca de José e Guita Mindlin, doada para a USP. Não que eu faria esse trabalho, mas pensei mais do sentido de uma coleção que merece esse tipo de trabalho e que seria uma boa introdução das bibliotecas brasileiras no universo digital (já que aqui os trabalhos nesse sentido ainda são poucos).

Comecei, então, a pesquisar sobre o assunto e descobri que já havia um grupo engajado em um projeto de digitalização dessa coleção. Achei genial e desde então fiquei curiosa pela iniciativa e pensei em desenvolver o meu TCC do master sobre esse projeto.

Voltei para o Brasil e, conversando com os responsáveis pelo projeto, chegamos à ideia de um projeto de editora para a Biblioteca Brasiliana. Antes de começar, de fato, a cuidar disso, estou dando uma ajuda gráfica para a designer, o que está sendo muito interessante por me possibilitar um contato no laboratorio com outros pesquisadores, descobrindo como o projeto da Biblioteca evolui.

Ao mesmo tempo que alguns trabalham na digitalizacao das imagens, seja a parte prática feita principalemente pela Maria Bonita (a máquina comprada para digitalizar com extrema seguranca os livros), seja o tratamento dessas imagens; alguns outros trabalham na disponibilização dessa coleção digitalizada no site da Biblioteca.

Na maioria dos casos, a vizualização é feita somente através do download da obra completa ou das imagens; a vizualização página por página, da Gallica ou da Europeana, ainda está sendo desenvolvida. Assim, como o design do site é constantemente repensado.

Digo isso porque, uma vez que conhecemos um outro modelo melhor, ao qual já estamos acostumados, parece óbvio que um novo deva ser equivalente, ao menos em suas funções básicas. Mas o fato é que, por trás do processo mecânico da digitalização, existe também um difícil trabalho intelectual responsável por tentar disponibilizar da melhor forma possível esses livros.

jeudi 3 septembre 2009

Les inconnus de l'organisation des savoirs

Même si, aujourd’hui, l’Internet commence à bousculer le monde de l’édition, le chemin de fabrication d’un livre reste identique à celui des imprimeurs humanistes. Il ne s’agit pas seulement de la publication d’un texte écrit par un auteur, il y a aussi un ensemble d’actions qui essaient d’améliorer la transmission et l’organisation des savoirs qu’y sont liés.

Malgré l’importance de ces travaux sur le texte original, ils sont souvent méconnus, de la même façon que ses professionnels. L’activité du « correcteur » remonte à l’époque de l’imprimerie humaniste et se maintient jusqu’à nos jours, accompagnant l’évolution technique et les différentes mutations socio-économiques.

De cette façon, il convient, à partir de l’article d’Anthony Grafton (Vers une histoire sociale de la critique textuelle), de se demander comment les différents travaux sur les textes sont liés à l’organisation des savoirs. Comment le savoir tient-il une place dans l’évolution de la fabrication du livre ? Pour cela, nous allons analyser le caractère multidisciplinaire de l’imprimerie et les savoirs qu’y ont été développés, et parcourir quelques changements vécus par l’organisation des savoirs sur le livre.


Le travail multidisciplinaire de l’imprimerie

Même avant l’apparition des caractères mobiles de Gutenberg, les travaux sur l’encre, les supports, la reliure, etc. ont été faits en fonction du développement des techniques et du travail manuel. À côté de cela, il y avait, cependant, le travail intellectuel des moines qui étaient chargés de la copie des manuscrits et qui faisaient aussi des gloses et des ajouts aux textes copiés.

Avec l’arrivé de l’imprimerie, la technique employée exige toujours le travail manuel, cela veut dire, le travail avec le texte avait besoin de connaissances techniques pour la manipulation de la presse, pour la composition et l’encrage des caractères, etc. Cependant, le travail intellectuel n’était pas moins important, car la qualité de l’ouvrage dépendait d’un bon travail graphique lié au travail des imprimeurs et correcteurs.

Les éditeurs humanistes avaient normalement une bonne formation, avec connaissances des classiques mais aussi des connaissances plus techniques sur le processus d’impression. Les correcteurs, responsables du travail intellectuel, devaient avoir un savoir adéquat, « acquis normalement par une formation humaniste, une pratique soutenue de l’art de la grammaire latine et l’étude des classiques. »[1]

L’atelier de l’éditeur était, donc, une entreprise à but lucratif comme les autres, mais qui avait aussi des activités savantes, tout comme les maisons d’édition actuelles qui font des éditions critiques et qui publient encore les classiques jusqu’à des études sur les sujets les plus divers. Il s’agit d’un travail collectif où la technique est intrinsèquement liée avec l’intellectuel. Dans l’imprimerie, « le travail artisanal nécessitait la supervision d’intellectuels. Et ceux-ci, à leur tour, ne pouvaient éviter de salir les mains. »[2]


Le savoir dans la fabrication du livre

Au sein de cet atelier/entreprise, des pratiques et des techniques nouvelles ont été développées en fonction de son besoin et de son quotidien. Tout d’abord, il faut expliquer que la profession d’éditeur, comme celle de correcteur et quelques autres professions liées au livre, était transmise au sein de la famille. L’atelier n’était pas une affaire facile, il avait besoin d’un grand investissement initial et d’un éditeur avec une formation intellectuelle et des importants contacts pour l’exécution d’un bon travail de correction.

De cette façon, le passage de connaissance se faisait naturellement ; comme le latin qui était devenue une langue accessible même à ceux qui n’avaient jamais pris des cours. Les femmes, les enfants et quelques employés, qui étaient en contact avec l’ambiance de l’imprimerie, pouvaient comprendre et parler d’une façon simple cette langue qui était couramment employée.

On peut citer, de la même façon, le développement et la perpétuation d’un langage propre au monde de l’imprimerie. « En quelques décennies après l'invention de l'imprimerie, les correcteurs imaginèrent un système de signes pour marquer les corrections, encore en usage aujourd'hui. »[3] Il s’agit des signes utilisés pour indiquer une altération, un changement, une faute, des styles graphiques, etc., ils étaient et sont toujours utilisés parce que rendent le travail plus clair et agile.

Son utilisation reste jusqu’à aujourd’hui en fonction du passage de ce type de connaissance spécifique faite au cours des années, ainsi comme les mots dérivés « d’emmendata » (textes corrigés) et les termes « casse haute » et « casse basse » employés comme synonyme de « majuscule » et « minuscule », heritiés de l’organisation des caractères mobiles dans l’imprimerie.

Il ne faut pas oublier que l’introduction du point-virgule a été faite par les correcteurs. Les textes originaux n’avaient pas ce signe qui a été adopté avec une fonction différente de celles qui existaient jusqu’au moment. Le travail des correcteurs, alors, s’agissait d’éventuels changements sur les textes originaux en fonction de différentes raisons ; « le travail qu'ils exécutaient affectait considérablement le sens et la réception des ouvrages qu'ils préparaient pour l'impression »[4], voilà le motif pour ne pas le négliger.


Les changements dus aux ordres socio-économiques

Au-delà des changements sur le texte, il est clair que la pratique de la profession s’est beaucoup transformée selon l’époque. Le passage du livre manuscrit à celui imprimé représente aussi un changement dans la fonction sociale du livre. Avec l’imprimerie, le livre, objet intellectuel, devient aussi une marchandise.

Cette nouvelle réalité a créé des nouveaux besoins, il faudrait offrir des nouveautés dans le traitement du texte : « agrémenter son texte en divisions claires, le pourvoir de résumés marginaux ou l’accompagner d'index systématiques. La régularisation, la normalisation et la facilité de consultation devinrent des traits saillants du texte imprimé uniforme et moderne. »[5]

Le besoin de ce type de travail oblige l’apparition du correcteur, une profession nouvelle qui n’existe qu’en raison de la naissance de l’imprimerie, il s’agit « d’un nouveau type social, un phénomène né de l'imprimerie. »[6]

De la même façon, la récente apparition de l’Internet, nouveau moyen de communication, de mise à disposition et possiblement de stockage des savoirs, a créé le besoin de nouvelles professions comme celle du webdesigner et des spécialistes en référencement de sites web. Ainsi comme à l’imprimerie, les nouvelles taches de l’Internet ont aussi des langages spécifiques comme le html, le xml, le php, etc.

Malgré cela, le travail des correcteurs reste encore aujourd’hui d’une grande importance dans les maisons d’édition, mais toujours comme un travail peu reconnu. Avec un relatif pouvoir d’action sur le texte, mais avec un rôle décisif dans la présentation du texte (qui peut compter avec préfaces, notes, commentaires, etc.), le travail du correcteur est souvent méconnu du grand public.



[1] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 431.

[2] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 560

[3] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 429.

[4] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 430.

[5] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 561

[6] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 560

mardi 1 septembre 2009

CineBoteco

É fato: o audiovisual esta por todos os lados. Bares “popzinhos” da Vila Madalena, por exemplo, sempre têm televisões ou telões. Um uso tradicional é a exibição de partidas de futebol que geralmente lotam os bares em noites de quarta-feira e tardes de domingo.

No entanto, questão é: o que fazer com todos esses equipamentos enquanto os jogos não são exibidos?

Para resolver esse problema, ou só aproveitando uma oportunidade no mercado, uma empresa desenvolveu o CineBoteco. Um pouco como a TV do ônibus, trata-se de uma emissão silenciosa, com uma programação bem variada. Além dos gols da rodada, a programação oferece uma agenda cultural, opções de leitura com comentários sobre certos livros e frases que podem ser enviadas pelo site.

Interessante, né?! É pena que eu não tenha reparado tão bem na programação para comentar, mas como eles mesmos dizem no site deles, essa é “a maneira mais fácil de tornar seu produto conversa de bar”. O CineBoteco acaba tendo a mesma função daqueles papéis de bandeja do McDonald’s, que têm sempre uma curiosidade ou outra, que sempre podem servir para entender, criar um assunto, etc.