mercredi 23 septembre 2009

Lulu.com

Houve um tempo em que publicar um livro era prova de conhecimento ou ao menos de reconhecimento do trabalho de alguém, fosse de uma pesquisa interessante ou de uma história ou poesia de qualidade. Os critérios utilizados para julgar o que devia ou ao devia ser publicado, não vêm ao caso, mas o fato é que a situação mudou e atualmente, publicar um livro pode depender só da vontade do autor.

Algumas editoras, como a editora Manole, onde eu trabalhei por um bom tempo, têm um selo que publica livros cujos gastos ficam por conta do autor ou da instituição que esta patrocinando a publicação do livro. Nesse caso, de uma forma ou de outra, a obra ainda acaba passando por uma seleção editorial, mesmo se o fato de não ter que bancar o livro, seja interessante, a editora deve deslocar parte de seu tempo de trabalho e mão de obra com a produção de tal livro.

No entanto, a internet que já é responsável por diversas mudanças na área editorial, também possibilita novas formas de publicar seu livro. O site Lulu.com não so publica qualquer livro, como também mostra o quanto isso é fácil através de um simples passo à passo:

  1. Selecione suas opções: formatos, encadernações e outros
  2. Carregue o seus arquivos
  3. Crie a sua capa: ferramentas fáceis de utilizar
  4. Defina o preço
  5. Venda o seu livro

Isso porque o site ainda oferece uma página onde os livros podem ficar expostos e disponíveis para a venda (se assim quiser o autor). O site esta disponível em 6 linguas diferentes (que não inclui o português) e oferece ao seu usuário opções especificas de publicação como álbuns de fotos, calendários, CDs e DVDs, e-books, livros de culinária e livros de poesia, além de conselhos e dicas para fazer e vender seu livro, que pode até ter um ISBN e ser vendidos em outros sites como a Amazon.

dimanche 20 septembre 2009

Brasiliana (parte I)

Ainda quando eu estava na França, envolvida nos estudos sobre bibliotecas, digitalizações de coleções patrimoniais, história do livro etc., me veio a brilhante ideia de fazer um trabalho daquele nível com a coleção da biblioteca de José e Guita Mindlin, doada para a USP. Não que eu faria esse trabalho, mas pensei mais do sentido de uma coleção que merece esse tipo de trabalho e que seria uma boa introdução das bibliotecas brasileiras no universo digital (já que aqui os trabalhos nesse sentido ainda são poucos).

Comecei, então, a pesquisar sobre o assunto e descobri que já havia um grupo engajado em um projeto de digitalização dessa coleção. Achei genial e desde então fiquei curiosa pela iniciativa e pensei em desenvolver o meu TCC do master sobre esse projeto.

Voltei para o Brasil e, conversando com os responsáveis pelo projeto, chegamos à ideia de um projeto de editora para a Biblioteca Brasiliana. Antes de começar, de fato, a cuidar disso, estou dando uma ajuda gráfica para a designer, o que está sendo muito interessante por me possibilitar um contato no laboratorio com outros pesquisadores, descobrindo como o projeto da Biblioteca evolui.

Ao mesmo tempo que alguns trabalham na digitalizacao das imagens, seja a parte prática feita principalemente pela Maria Bonita (a máquina comprada para digitalizar com extrema seguranca os livros), seja o tratamento dessas imagens; alguns outros trabalham na disponibilização dessa coleção digitalizada no site da Biblioteca.

Na maioria dos casos, a vizualização é feita somente através do download da obra completa ou das imagens; a vizualização página por página, da Gallica ou da Europeana, ainda está sendo desenvolvida. Assim, como o design do site é constantemente repensado.

Digo isso porque, uma vez que conhecemos um outro modelo melhor, ao qual já estamos acostumados, parece óbvio que um novo deva ser equivalente, ao menos em suas funções básicas. Mas o fato é que, por trás do processo mecânico da digitalização, existe também um difícil trabalho intelectual responsável por tentar disponibilizar da melhor forma possível esses livros.

jeudi 3 septembre 2009

Les inconnus de l'organisation des savoirs

Même si, aujourd’hui, l’Internet commence à bousculer le monde de l’édition, le chemin de fabrication d’un livre reste identique à celui des imprimeurs humanistes. Il ne s’agit pas seulement de la publication d’un texte écrit par un auteur, il y a aussi un ensemble d’actions qui essaient d’améliorer la transmission et l’organisation des savoirs qu’y sont liés.

Malgré l’importance de ces travaux sur le texte original, ils sont souvent méconnus, de la même façon que ses professionnels. L’activité du « correcteur » remonte à l’époque de l’imprimerie humaniste et se maintient jusqu’à nos jours, accompagnant l’évolution technique et les différentes mutations socio-économiques.

De cette façon, il convient, à partir de l’article d’Anthony Grafton (Vers une histoire sociale de la critique textuelle), de se demander comment les différents travaux sur les textes sont liés à l’organisation des savoirs. Comment le savoir tient-il une place dans l’évolution de la fabrication du livre ? Pour cela, nous allons analyser le caractère multidisciplinaire de l’imprimerie et les savoirs qu’y ont été développés, et parcourir quelques changements vécus par l’organisation des savoirs sur le livre.


Le travail multidisciplinaire de l’imprimerie

Même avant l’apparition des caractères mobiles de Gutenberg, les travaux sur l’encre, les supports, la reliure, etc. ont été faits en fonction du développement des techniques et du travail manuel. À côté de cela, il y avait, cependant, le travail intellectuel des moines qui étaient chargés de la copie des manuscrits et qui faisaient aussi des gloses et des ajouts aux textes copiés.

Avec l’arrivé de l’imprimerie, la technique employée exige toujours le travail manuel, cela veut dire, le travail avec le texte avait besoin de connaissances techniques pour la manipulation de la presse, pour la composition et l’encrage des caractères, etc. Cependant, le travail intellectuel n’était pas moins important, car la qualité de l’ouvrage dépendait d’un bon travail graphique lié au travail des imprimeurs et correcteurs.

Les éditeurs humanistes avaient normalement une bonne formation, avec connaissances des classiques mais aussi des connaissances plus techniques sur le processus d’impression. Les correcteurs, responsables du travail intellectuel, devaient avoir un savoir adéquat, « acquis normalement par une formation humaniste, une pratique soutenue de l’art de la grammaire latine et l’étude des classiques. »[1]

L’atelier de l’éditeur était, donc, une entreprise à but lucratif comme les autres, mais qui avait aussi des activités savantes, tout comme les maisons d’édition actuelles qui font des éditions critiques et qui publient encore les classiques jusqu’à des études sur les sujets les plus divers. Il s’agit d’un travail collectif où la technique est intrinsèquement liée avec l’intellectuel. Dans l’imprimerie, « le travail artisanal nécessitait la supervision d’intellectuels. Et ceux-ci, à leur tour, ne pouvaient éviter de salir les mains. »[2]


Le savoir dans la fabrication du livre

Au sein de cet atelier/entreprise, des pratiques et des techniques nouvelles ont été développées en fonction de son besoin et de son quotidien. Tout d’abord, il faut expliquer que la profession d’éditeur, comme celle de correcteur et quelques autres professions liées au livre, était transmise au sein de la famille. L’atelier n’était pas une affaire facile, il avait besoin d’un grand investissement initial et d’un éditeur avec une formation intellectuelle et des importants contacts pour l’exécution d’un bon travail de correction.

De cette façon, le passage de connaissance se faisait naturellement ; comme le latin qui était devenue une langue accessible même à ceux qui n’avaient jamais pris des cours. Les femmes, les enfants et quelques employés, qui étaient en contact avec l’ambiance de l’imprimerie, pouvaient comprendre et parler d’une façon simple cette langue qui était couramment employée.

On peut citer, de la même façon, le développement et la perpétuation d’un langage propre au monde de l’imprimerie. « En quelques décennies après l'invention de l'imprimerie, les correcteurs imaginèrent un système de signes pour marquer les corrections, encore en usage aujourd'hui. »[3] Il s’agit des signes utilisés pour indiquer une altération, un changement, une faute, des styles graphiques, etc., ils étaient et sont toujours utilisés parce que rendent le travail plus clair et agile.

Son utilisation reste jusqu’à aujourd’hui en fonction du passage de ce type de connaissance spécifique faite au cours des années, ainsi comme les mots dérivés « d’emmendata » (textes corrigés) et les termes « casse haute » et « casse basse » employés comme synonyme de « majuscule » et « minuscule », heritiés de l’organisation des caractères mobiles dans l’imprimerie.

Il ne faut pas oublier que l’introduction du point-virgule a été faite par les correcteurs. Les textes originaux n’avaient pas ce signe qui a été adopté avec une fonction différente de celles qui existaient jusqu’au moment. Le travail des correcteurs, alors, s’agissait d’éventuels changements sur les textes originaux en fonction de différentes raisons ; « le travail qu'ils exécutaient affectait considérablement le sens et la réception des ouvrages qu'ils préparaient pour l'impression »[4], voilà le motif pour ne pas le négliger.


Les changements dus aux ordres socio-économiques

Au-delà des changements sur le texte, il est clair que la pratique de la profession s’est beaucoup transformée selon l’époque. Le passage du livre manuscrit à celui imprimé représente aussi un changement dans la fonction sociale du livre. Avec l’imprimerie, le livre, objet intellectuel, devient aussi une marchandise.

Cette nouvelle réalité a créé des nouveaux besoins, il faudrait offrir des nouveautés dans le traitement du texte : « agrémenter son texte en divisions claires, le pourvoir de résumés marginaux ou l’accompagner d'index systématiques. La régularisation, la normalisation et la facilité de consultation devinrent des traits saillants du texte imprimé uniforme et moderne. »[5]

Le besoin de ce type de travail oblige l’apparition du correcteur, une profession nouvelle qui n’existe qu’en raison de la naissance de l’imprimerie, il s’agit « d’un nouveau type social, un phénomène né de l'imprimerie. »[6]

De la même façon, la récente apparition de l’Internet, nouveau moyen de communication, de mise à disposition et possiblement de stockage des savoirs, a créé le besoin de nouvelles professions comme celle du webdesigner et des spécialistes en référencement de sites web. Ainsi comme à l’imprimerie, les nouvelles taches de l’Internet ont aussi des langages spécifiques comme le html, le xml, le php, etc.

Malgré cela, le travail des correcteurs reste encore aujourd’hui d’une grande importance dans les maisons d’édition, mais toujours comme un travail peu reconnu. Avec un relatif pouvoir d’action sur le texte, mais avec un rôle décisif dans la présentation du texte (qui peut compter avec préfaces, notes, commentaires, etc.), le travail du correcteur est souvent méconnu du grand public.



[1] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 431.

[2] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 560

[3] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 429.

[4] Anthony GRAFTON. « Les correcteurs de l’imprimerie et la publication des textes classiques ». In GIARD, Luce et JACOB, Christian. Des Alexandries I. Du livre au texte. BnF, 2001, p. 430.

[5] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 561

[6] Anthony GRAFTON. « Vers une histoire sociale de la critique textuelle ». In JACOB, Christian. Lieux de savoir. Albin Michel, 2007, p. 560

mardi 1 septembre 2009

CineBoteco

É fato: o audiovisual esta por todos os lados. Bares “popzinhos” da Vila Madalena, por exemplo, sempre têm televisões ou telões. Um uso tradicional é a exibição de partidas de futebol que geralmente lotam os bares em noites de quarta-feira e tardes de domingo.

No entanto, questão é: o que fazer com todos esses equipamentos enquanto os jogos não são exibidos?

Para resolver esse problema, ou só aproveitando uma oportunidade no mercado, uma empresa desenvolveu o CineBoteco. Um pouco como a TV do ônibus, trata-se de uma emissão silenciosa, com uma programação bem variada. Além dos gols da rodada, a programação oferece uma agenda cultural, opções de leitura com comentários sobre certos livros e frases que podem ser enviadas pelo site.

Interessante, né?! É pena que eu não tenha reparado tão bem na programação para comentar, mas como eles mesmos dizem no site deles, essa é “a maneira mais fácil de tornar seu produto conversa de bar”. O CineBoteco acaba tendo a mesma função daqueles papéis de bandeja do McDonald’s, que têm sempre uma curiosidade ou outra, que sempre podem servir para entender, criar um assunto, etc.