samedi 25 septembre 2010

Le vocabulaire du livre

Para terminar meu rapport de stage, estava procurando como é selo (editorial) e orelha (de livro) em francês e acabei achando o vocabulário a seguir. Sempre pode ser útil.

Le vocabulaire du livre manuscrit ancien

Le volumen : le livre est sous forme de rouleau (jusqu'au Ve siècle), rouleau de papyrus pour le livre grec ou rouleau de parchemin. On trouve quelques volumen tardifs à l'époque du codex pour des textes officiels, chronologie des papes et des rois, lettres de créances des ambassadeurs, etc.

Le codex : entre le IIIe et Ve siècles après J.C. le livre adopte la forme définitive du codex, constitué de cahiers réunis par un fil et cousus ensemble. Il est d'une maniabilité plus grande que le rouleau et permet l'écriture recto verso.

Le palimpseste est une peau utilisée une première fois, et réutilisée après effacement du premier écrit

L'enluminure : illustration en miniature peinte dans le texte.


Le vocabulaire éditorial du livre artisanal

L'incunable : edition datant des premières années de l'imprimerie 1450-1500. Plus exactement, sont appelés incunables les premiers livres imprimés dans les premières imprimeries des villes (l'installation d'une imprimerie de Gutenberg ne s'est pas faite à la même date dans toutes les villes d'Europe) c'est pourquoi, la fourchette est de 1500 à environ 1515.

L'édition princeps : première édition des auteurs anciens (le princeps est souvent un incunable mais pas toujours)

L'édition originale : Première édition d'un ouvrage.


Le vocabulaire de l'imprimerie du livre artisanal

Le codex : au III e siècle av J.C. le livre adopte la forme définitive du codex, composés de cahiers réunis par un fil et cousus ensemble. Il est d'une maniabilité plus grande que le rouleau, il permet l'écriture recto verso

Les formats : Les formats datent de l'époque de l'imprimerie artisanale ;
de fait, l'imprimeur disposait d'un papier fabriqué de façon artisanale (papier chiffon jusqu'au XIXe ), la pâte était mise à sécher dans une forme, cadre tendu de fils de laiton parallèles et croisés, les fils apparents sont les pontuseaux, et les fils les plus fins sont les vergeures, la forme comprenait aussi le dessin d'un filigrane.
Les feuilles, une fois imprimées étaient pliées et coupées pour constituer des cahiers.
Ces cahiers étaient numérotés au moyen de lettres et de chiffres, une lettre par cahier et un chiffre par feuillet : Un cahier de 4 feuillets était numéroté ainsi Ai Aii Aiii Aiv, cette numérotation s'appelle la signature des cahiers.
La numérotation permettait de placer dans l'ordre les cahiers successifs.


Les principaux formats

In plano : C'est la feuille en son entier , (sens des pontuseaux horizontaux), format adapté aux cartes et atlas.

In folio : La feuille est pliée une fois, une feuille fait deux feuillets et avec quatre pages on a des cahiers pairs de 2, 4, 8 feuillets encartés les uns dans les autres dans le sensvertical des pontuseaux. Le filigrane au centre de la page.

In quarto : La feuille est pliée deux fois, ce qui fait quatre feuillets ou 8 pages, ce qui forme un cahier de quatre feuillets, sens horizontal des pontuseaux et filigrane vers le bord gauche de la page

In octavo : La feuille est pliée quatre fois ce qui fait huit feuillets ou seize pages, et des cahiers de huit feuillets, le sens vertical des pontuseaux et filigrane dans le coin supérieur gauche.

In douze : La feuille est pliée six fois, ce qui fait douze feuillets ou vingt quatre pages, un cahier de huit et un cahier de quatre, ou deux cahiers de six. Pontuseaux horizontaux et filigrane vers le bord droit.

In seize : La feuille est pliée huit fois, ce qui fait seize feuillets ou trente deux pages, alternance de cahiers de 8 avec pontuseaux horizontaux et filigrane dans le coin supérieur droit de la page.

Pour la détermination du format du livre, utile pour le catalogage du livre ancien, il faut compter le nombre de feuillets par cahier en s'aidant des signatures, regarder le sens des pontuseaux (verticaux ou horizontaux) et la place du filigrane.

Les formats de papeterie et d'imprimerie déterminée par le papier fabriqué à la forme ont toutefois disparu avec l'introduction du papier continu.

Ces formats ont été repris et adaptés pour différents usages, la reliure, le classement en bibliothèque, bien que les définitions à l'usage des relieurs, tout comme à l'usage du classement des bibliothèques aient été modifiées.
Pour les formats de rangement, il est fait référence à la hauteur de l'ouvrage, il s'agit d'un format purement conventionnel, défini en fonction de la taille apparente de l'ouvrage et non pas sur le format réel déterminé par le nombre des pliures de la feuille de papier. Les formats les plus utilisés pour le rangement sont les suivants :

Format Gd folio (au-dessus de 50 cm), in Folio (32 cm à 45 cm), in 4° 25 cm à 31 cm, in 8° (18 cm à 24 cm), in 16° (inférieur à 18 cm) .


Le vocabulaire de la reliure du livre artisanal

Dans la période artisanale : le livre au sortir de chez l'imprimeur se présente en cahiers non reliés. L'acquéreur du livre se charge lui-même de le confier à un relieur.

Le Livre relié : les éléments constitutifs de la reliure sont les plats, les tranchefiles, la coiffe, les tranches, la pièce de titre, les mors, cf. les annexes.


Les matières de couvrures

Les tissus : Velours, brocart, etc. pour les reliures de luxe jusque vers 1530. Toiles apprêtées sur les reliures éditeur à partir de 1830.

Le parchemin : Peau tannée (truie, chèvre, mouton) ; peau mégissée : peau au tannage naturel (aspect blanchâtre) ;

La basane : Peau de mouton utilisée à toutes les époques pour des reliures courantes, la basane reçoit des traitements divers selon les époques, mouchetée au XVIIe et XVIIIe , marbrée au XVIIIe siècle.

Le veau : Le veau présente un grain plus lisse que la basane il est utilisé à toutes les époques, le plus souvent pour des reliures plus soignées que celles recouvertes de basane. Comme la basane le veau peut également être décoré.

Le maroquin : Peau de chèvre, employé en France à partir de 1530, teintée généralement de rouge au XVII e et de couleurs variées au XVIII e siècle.

Le chagrin : Peau de chèvre utilisée surtout pour les ½ reliures depuis le XIX e siècle.

Le papier : Utilisé pour les couvertures des demi-reliures, les cartonnages bradel et les reliures éditeur (à compter de la fin du XVIII e siècle)


Les types de reliures

La reliure du moyen au âge - XVe siècle : Ais de bois recouverts de peau estampée à froid (peau de truie le plus souvent) ou de peau mégissée, fermoirs et cabochons sur les plats (le livre est conservé à plat) dos sans décor, reliure d'orfèvrerie et de tissus, pour les reliures de luxe.

La reliure XVIe siècle : Reliure courante de parchemin, les plats sont souples sans carton avec parfois rabats et attaches, dos long et souvent sans décor. Reliure pleine peau décorée de dorure à chaud, le décor est simple composé de fleurons dorés au centre et parfois aux angles, les dos sont peu décorés un petit fleuron entre les entre-nerfs. La reliure de luxe est très chargée en décor doré aux plats jeux d'entrelacs parfois mosaïqués

La reliure XVIIe siècle : Les plats sont sans décors parfois armoriés au centre, les dos sont très décorés, fleuron central et fleurons aux angles dans les entre-nerfs, le titre est doré au dos. Les gardes de couleurs apparaissent. La reliure d'amateur au XVII e est souvent en maroquin rouge, avec des encadrements de filets aux plats.

La reliure XVIIIe siècle : Reliure courante comme au XVII e et dos à nerfs décoré de fleuron (fleur de grenade très utilisée). Fin XVIIIe s. le dos long apparaît. Reliure d'amateur, maroquin teinté (rouge, citron, olive), plats décorés de filets ou de dorures à la plaque au motif de dentelles.

La reliure XIXe siècle : Pour la reliure courante généralisation des demi-reliures à partir de 1830, avec plats en papier, le décor se trouve désormais au dos qui est long. La reliure de luxe est en pleine peau, les décors sont des décors de pastiches des décors des siècles antérieurs. Le décor à la cathédrale est propre à la période romantique. A la fin du XIXe siècle apparaît la reliure industrielle du type des cartonnages Hetzel.

Le livre broché : c'est le livre non relié dont les cahiers sont cousus et souvent recouverts d'une protection papier (au XVIIIe siècle des papiers dominotier, marbré ou uni). Au XIXe siècle, apparaissent les livres brochés avec couvertures parlantes imprimées.


Le vocabulaire du livre industriel

Il tient aux innovations en ce domaine, puisque les éditeurs se sont mis au XIXe siècle à fournir un produit fini relié, ou un produit recouvert qui peut se passer éventuellement de reliure et qui d'ailleurs n'est pas conçu pour être relié.

On parle de cartonnage éditeur , de reliure éditoriale , de coupé collé (avatar du livre broché cousu).

Quelques nouveautés : la 4ème de couverture, la mention du copyright , le n° ISBN, ISSN (à partir de 1970).